Pauline FONDEUR et Clémentine DREYFUSS se sont formées en ostéopathie périnatale et pédiatrique, ce qui lui permet de réaliser des soins adaptés pour femmes enceintes et accouchées, ainsi que chez les nourrissons.
Bien que l’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel, consulter un(e) ostéopathe pendant la grossesse aide à aborder celle-ci de façon plus paisible et confortable.
Pendant 9 mois, le corps de la femme est en constante adaptation : modification de sa posture, prise de poids, développement et position du fœtus. Ces changements peuvent engendrer des déséquilibres et entrainer divers désagréments.
L’ostéopathie peut intervenir pour soulager des troubles déjà présents, mais également en prévention de l’apparition de ces symptômes.
Il est donc recommandé de programmer des consultations avec votre ostéopathe qui vous accompagnera en complément du suivi de grossesse avec votre sage-femme. Cela mettra toutes les chances de votre côté pour que la grossesse et l’accouchement se déroulent dans de bonnes conditions.
En plus des motifs de consultations courants en ostéopathie, voici quelques exemples d’indications spécifiques chez la femme enceinte. Les inconforts pouvant apparaître au 1er et au 2ème trimestre sont applicables pour le 3ème trimestre.
1er trimestre :
- Nausées / vomissements
- Troubles du transit : remontées acides, aigreurs
- Lombalgies (douleur du bas du dos)
2ème trimestre :
- Jambes lourdes
- Contractions trop fréquentes
- Bébé trop bas
- Menace d’Accouchement Prématuré (en complément du suivi médical)
- Ventre tendu
- Sciatiques
3ème trimestre :
- Cruralgies
- Douleurs sous-costales
- Syndrome du canal carpien
- Remontées acides (reflux gastro-œsophagien)
- Difficultés à respirer
- Pubalgie (douleur du pubis), syndrome de Lacomme
- Favoriser un retournement spontané des bébés se présentant en siège en leur donnant plus d’espace
- Préparation à l’accouchement pour optimiser la mobilité du bassin et l’élasticité des tissus environnants. Cela permet de diminuer les risques de déchirures du périnée, d’épisiotomies, de césariennes non programmées, d’utilisations instrumentales (forceps, ventouses, etc.).
- A partir de 37 SA (si macrosomie, c’est-à dire un « gros bébé ») ou après la date du terme, si bébé se fait attendre et ne pointe pas le bout de son nez : une technique spécifique peut aider au déclenchement naturel de l’accouchement. Celle-ci n’est jamais pratiquée avant 37 semaines d’aménorrhées et se pratique uniquement en accord avec la patiente et à la demande de cette dernière.
Le post-partum : après la naissance
- Traiter les douleurs persistantes
- Gênes liées aux contraintes de l’accouchement : position, travail long et difficile, douleur suite à la péridurale ou la rachianesthésie, césarienne, expression abdominale, expulsion difficile du nouveau-né, épisiotomie, déchirure du périnée, douleur du coccyx
- Favoriser le confort de l’allaitement
- Restaurer une posture de confort
- Optimiser la rééducation périnéale et abdominale que vous réaliserez avec votre sage-femme ou votre kinésithérapeute.
- S’assurer que le bassin, le coccyx, le périnée, les lombaires, le système viscéral se rééquilibrent de façon optimale. En effet, les changements posturaux ont mis 9 mois à s’installer petit à petit. Le corps doit de nouveau se réadapter après l’accouchement, mais cette fois-ci en seulement quelques heures.
Pour finir, les techniques utilisées par votre ostéopathe sont douces et adaptées à vos besoins.
L’enfant subit lui aussi des contraintes pendant la grossesse et la naissance. Il est important de vérifier si votre bébé a besoin de soins ostéopathiques.
L’ostéopathie ne substitue à aucune spécialité médicale. Elle est complémentaire des suivi obstétrical et pédiatriques classiques ainsi que du suivi auprès de votre médecin traitant ou spécialiste.
Pour qui est l’ostéopathie ?
- Ostéopathie pour femme enceinte
- Ostéopathie pour nourrisson
- Ostéopathie pour enfant
- Ostéopathie pour sportif
- Ostéopathie pour senior